dimanche 26 novembre 2023

Un festin pour les bédévores

La 13e édition du SoBD, le Salon de la BD au cœur de Paris débute ce vendredi 1er décembre 2023. Du moins le salon proprement dit, la programmation des différents événements associés ayant commencé le 23 novembre.

 Illustration © Loustal

Jacques de Loustal, qu’on ne présente plus, et l’historien de l’art et chercheur Erwin Dejasse en sont les invités d’honneur. Une quinzaine dédiée permettra de (re)découvrir la bande dessinée espagnole.

Avec ses 150 auteurs en dédicace, ses 70 exposants, ses 12 expositions, ses 7 ateliers et sa master-class exceptionnelle animée par Loustal en personne, cette édition a de quoi rassasier les plus boulimiques des bédéphiles.

Il ne faudrait pas que j’oublie de vous parler des 13 tables rondes ! Le samedi 2 décembre, de16h à 16h50, j’animerai la rencontre Lettrage manuel vs typo manuscrite avec Jean-Noël Lafargue et Nylso ; puis de 17h à 17h50, je débattrai en compagnie de Sylvain Insergueix et Manuel Hirtz de la grave question suivante : La bande dessinée de fiction est-elle révolue ?

Le dimanche 3 décembre, de 17h30 à 18h10, Erwin Dejasse, Philippe Morin, Christian Rosset et moi-même commenterons chacun une planche de Loustal. Pour ma part, j’ai choisi cette page extraite de l'album Pigalle 62.27.

Loustal & Götting © Casterman 2012

Pour télécharger le programme complet, obtenir son badge gratuit d’accès au salon, s’inscrire à une rencontre, un atelier… c’est par ici

SoBD #13
Vendredi 1 décembre 2023 – 15h00 à 19h00
Samedi 2 décembre 2023 – 11h00 à 19h00
Dimanche 3 décembre 2023 – 11h00 à 19h00
Halle des Blancs-Manteaux
18 rue Vieille du Temple
75004 Paris

mercredi 1 novembre 2023

Alibi mode d'emploi

Après un premier recueil de fictions policières intitulé Le Crime parfait, les éditions Philéas ont imaginé un nouvel album collectif autour du thème de L’Alibi. J’y figure avec une histoire de six planches à la limite du hors-sujet : une variation sur l’histoire de Caïn, intitulée L’Œil était dans la tombe (on connaît ses classiques).

De l’esquisse à la mise en couleurs, voici les étapes de la planche 2. 

 © Jeanne Puchol/Philéas, 2023

Les autres récits sont signés Laurent Astier, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Xavier Betaucourt, Benoît Blary, Vincent Froissard, Laurent Galandon, Richard Guérineau, Séverine Lambour, Etienne Le Roux, Jack Manini, Thierry Robin, Benoit Springer, et sont accompagnés des textes savoureux d’Anaïs Bon. Ils sont réunis sous deux couvertures différentes, l'une pour l'édition ordinaire et l'autre pour l'édition Collector Canal BD, avec un cahier graphique en bonus.

Illustrations de couverture © Hugues Labiano (à gauche), Laurent Astier (à droite)/Philéas, 2023

Je vous invite à lire la présentation de l’album sur le site de l'éditeur.

L’Alibi sort ce 2 novembre. Dès le samedi 4 novembre à partir de 15h, je serai en dédicace à la librairie Bulles en tête Vaugirard, en compagnie de Benoît Springer et Vincent Froissard. Pensez à réserver votre exemplaire par téléphone au 01 44 93 70 93 ou par mail vaugirard@bullesentete.com. Ou venez simplement regarder les originaux de nos planches, la librairie organisant aussi une expo-vente.

Samedi 4 novembre 2023
15h-19h
Librairie Bulles en tête
235 bis rue de Vaugirard
75015 Paris

mardi 10 octobre 2023

Les sorcières sont parmi nous

Entre octobre 1976 et septembre 1978, un périodique de bande dessinée unique en son genre fit une (courte) apparition au firmament du 9e art : Ah!Nana. Créé par les Humanoïdes Associés, conçu par et pour des femmes, ce magazine réunissait la fine fleur des autrices (et quelques auteurs) de l’époque, autour de thématiques décoiffantes. Celle de l’avant-dernier numéro - l’homosexualité - lui valut d’être interdit aux mineurs. Le dernier numéro, consacré à l’inceste, fut quant à lui censuré pour pornographie - quand nombre de journaux masculins dont le contenu était tout aussi pornographique ne furent pas inquiétés. L’histoire est racontée dans cet article de Wikipédia, avec des références qui permettent d’en savoir plus. 

Au printemps dernier, l’idée germe dans la tête des responsables de l’actuel Métal Hurlant : publier un hors-série dédié à Ah!Nana. Il y aura des reprises d’histoires parues dans la défunte revue, des interviews et des portraits de leurs autrices, le tout abondamment illustré par des dessinatrices d’aujourd’hui. Je suis alors contactée par la rédaction, qui me demande de réaliser une couverture pour la version luxe du hors-série - un tirage très limité réservé à cent souscripteurs prêts à en payer le prix. 

L’idée de cette image m’est venue assez vite. Il m’a suffi de piocher dans l’actualité du moment : impacts du dérèglement climatique, humanité augmentée, violences faites aux femmes... Puis j’ai combiné ces éléments avec la figure iconique de Rosie la riveteuse, pour créer un visuel à la fois actuel, futuriste et ambivalent, comme pouvaient l’être les couvertures d’antan

De la première esquisse à l'encrage avant mise en couleur numérique, ça donne ça :

Même si mon illustration n’y figure pas, vous me retrouverez dans l’édition ordinaire, puisque j’ai été invitée à participer à la table ronde La place des femmes dans la bande dessinée. Florence Cestac, Vincent Henry, Elizabeth Holleville, Brouette Hurlante, Pixel Vengeur et moi-même y parlons de notre expérience d’Ah!Nana, que ce soit à l’époque pour les plus âgé·es d’entre nous, ou en découvrant le titre aujourd’hui, pour les plus jeunes.

Illustration © Cecilia Capuana

En kiosque depuis le début du mois d’octobre, ce hors-série est donc indispensable ; et sûrement appelé à devenir aussi collector que les neuf numéros historiques !

jeudi 28 septembre 2023

Sombre clarté

Lumières du polar : sous ce titre, et avec un dessin de couverture de Boris Séméniako, le numéro 190 de Manière de voir se penche sur tous les aspects de ce genre littéraire.  

Après un édito qui annonce la couleur - Quand le monde est une scène de crime -, il est question de La séduction du hors-la-loi, de La réalité (qui) dépasse la fiction, puis des Noces du polar et du politique.

Cela ne vous surprendra pas : quand on m’a proposé, en juin dernier, de réaliser une bande dessinée pour ce numéro, c’est précisément un scénario mettant en scène un homme politique corrompu qui m’est venu à l’esprit.

Ce court récit intitulé La Planque est disponible gratuitement en ligne sur le site du bimestriel. Mais il y a bien d'autres choses à apprécier dans ce numéro, en particulier les nombreuses peintures de Jacques Monory qui accompagnent les articles, tous passionnants. Cela vaut largement les 8,50 € que coûte la version papier. 

Fidèles visiteuses et visiteurs de ce blog, comme d’habitude, vous avez droit à un bonus : les esquisses préparatoires des deux planches.

lundi 4 septembre 2023

Moisson de papiers, suite de la suite

Hum, on dirait bien que ce blog a pris des vacances, lui aussi ! Ce n’est pas le cas pour Le Genre du capital qui a continué de régaler les chroniqueuses et chroniqueurs.

Marinette Lévy lui donne un place de choix dans la rubrique Mood Book du numéro de juillet de Cosmopolitan.

 

Juliette de Banes Gardonne dit tout le bien qu’elle en pense dans les colonnes du journal suisse Le Temps :

La nuit, tous les chats sont gris et sociologues: sur les murs d’un terrain vague, un vieux chat témoin d’une séparation familiale s’inquiète de son triste sort. Sous la lune, quelques félins réunis en viennent à discuter des inégalités de répartition du patrimoine entre hommes et femmes. Car, à force de cohabiter avec leurs humains de compagnie, les chats en connaissent un rayon sur le sujet, notamment celui de la sociologue Sibylle Gollac.

Les blogueurs ne sont pas en reste, comme Jean Praisance qui se fend d’un article fort élogieux : 

Le lecteur fait l’expérience de l’apport de la dessinatrice dans la conception des planches, dans la conception même de l’exposé pour qu’il ne soit pas juste un texte livré ficelé avec des images redondantes ou superfétatoires, mais bien un exercice pédagogique mettant à profit les possibilités du moyen d’expression, ainsi que ses spécificités. La facilité de la lecture rend le propos aisément accessible, et pourtant lorsqu’il prend un peu de recul en faisant une pause pour réfléchir à ce qu’il vient de lire, le lecteur prend conscience de la densité des informations, qu’il s’agisse des description des situations, de la démarche de recherche, des constats, des analyses, des conclusions. Il se rend également compte de la profondeur de la réflexion, nourrie par un travail conséquent de recherche et d’analyse. En prime, il est visible que Jeanne Puchol aime bien dessiner les chats et qu’elle en a longuement observés.

Quant aux instagrameuses… c’est bien simple, elles ont fait la promo du livre à ma place ! Je pense à Sophie Benard, Quatrième de couverture ou Sœurcière Littéraire, pour n'en citer que quelques-unes.

Je les remercie toutes et tous bien chaleureusement !
 

dimanche 23 juillet 2023

Florilège mélomane

Entre 2007 et 2018, du #19 au #37, j’ai illustré les textes écrits par Jean-Louis Wiart pour le journal Les Allumés du Jazz. Les voici aujourd’hui réunis dans ce recueil tout juste paru aux éditions Les Soleils Bleus, accompagnés de quelques-uns de mes dessins.

Dans sa belle postface, Jean Rochard (Nato Music) rappelle la genèse des Allumés du Jazz, dont il est une des chevilles ouvrières. Il s'agit au départ d'un collectif de labels indépendants, rejoint à la fin des années 90 par Jean-Louis Wiart. Depuis 1993, ce dernier produit, pour sa maison de disques Axolotl Jazz, des musiciens comme François Tusques, Frédéric Jeanne ou Guillaume de Chassy - qui signe la préface de ces Chroniques. Le Journal des Allumés commencera à paraître dans la foulée, et Jean-Louis Wiart pourra y déployer sa verve érudite, alimentée autant par sa passion pour la musique que par ses lectures ou sa cinéphilie.

Si Jean-Louis a désormais cessé de fournir des textes au journal, je continue d’y œuvrer régulièrement. Dans le #44 paru tout récemment, j’ai ainsi illustré un entretien avec Guillaume Heuguet.

J'en cite un extrait, envoyé en amont, qui m’a inspiré ce visuel :

Je vais le formuler de manière caricaturale : si le CNM compense l'aliénation de Spotify en disant qu'il faut poster un morceau toutes les semaines, remplir en permanence un cahier des charges et donc créer une PME organisée pour y répondre administrativement... On s'en fout de répondre à une forme aliénée par le capital par une forme aliénée administrée par l'état. Tant mieux si on arrive à arracher des miettes dans une conjoncture d'annihilation de tous les services publics. 
Il serait plus intéressant de se dire que si notre objectif est une espèce de valeur de liberté créative, notre meilleure chance est d'avoir des communs, une socialisation hyper ambitieuse.
Les formes les plus intéressantes naissent parce que les gens ne payent pas leur logement, ont les moyens de bouffer, sont dans des milieux qui ne sont pas juste composés d'artistes, mais de militants, de communautés. Ce système en silo me paraît assez dangereux. 
 

Cette histoire de communs et de silos a mystérieusement disparu dans la version publiée ! Voici l'oubli réparé pour vous seul·es, aimables visiteuses et visiteurs de ce blog.

À propos d'oubli, je crois bien que j'ai omis de vous parler du #42, paru en février 2022. Le succès du dernier album d’Orelsan, Civilisation, avait intrigué la rédaction. Dans la double page que le journal consacrait au chanteur, et en particulier au titre L’odeur de l’essence, les avis étaient pourtant partagés…

 
Pour la petite histoire, j’avais réalisé ce dessin sans avoir eu accès au rédactionnel. Le cocktail Molotov s’imposait - d'autant que cette arme artisanale venait de prendre une nouvelle dimension, avec l’utilisation massive qu’en faisaient alors les civils ukrainiens contre le chars russes…

Vous pouvez retrouver tous les dessins que j’ai réalisés au fil des ans pour Les Allumés du Jazz dans les billets de blog que j’y ai consacrés, réunis ici
 
Vous pouvez aussi télécharger tous les numéros du journal sur le site des Allumés, ou vous y abonner gratuitement - mais oui ! À moins que vous ne souhaitiez soutenir cette sacrée publication à la périodicité diablement aléatoire en versant le montant de votre choix. Elle le mérite amplement.

mardi 4 juillet 2023

L'air du large

 

Ce week-end, les chats visitent la Bretagne : départ pour le festival Bulles à croquer de Saint-Brieuc, où je dédicacerai Le Genre du capital

Illustration © Claire Bouilhac

L’affiche de cette 14e édition est signée Claire Bouilhac. Nous serons une grosse trentaine d’auteurs et d’autrices à lui tenir compagnie, dont Laurent-Frédéric Bollée : l'équipe de Malik Oussekine - Contrecoups sera donc au complet !

Outre les traditionnelles séances de dédicace, une foultitude de réjouissances vous attendent : expositions, concerts, gastronomie et autres animations à suivre heure par heure sur la page Facebook de la manifestation.

Bulles à croquer
Samedi 8 et dimanche 9 juillet 2023
De 10h à 19h
Carré Rosengart - Port du Légué
22000 Saint-Brieuc

dimanche 11 juin 2023

Moisson de papiers, suite

Un mois après l’élogieuse chronique qu’elle a consacrée au Genre du capital dans les colonnes de L’Humanité, Kareen Janselme me reçoit pour cette rencontre publiée dans les pages de L’Humanité Magazine. J’y reviens sur mes débuts en bande dessinée il y a quarante ans, et sur les nombreuses péripéties qui ont suivi.

Puis c’est au tour de Marlène Thomas de dire tout le bien qu’elle pense de notre album dans Libération.

 

La presse spécialisée BD n’est pas en reste : dans son numéro de mai, Casemate accorde plusieurs pages à un entretien entre Sibylle Gollac et Antoine Béhoust. Mes interventions se résument aux quelques images extraites du Genre du capital qui illustrent l’article.

Puis c’est Céline Bessière qui répond aux questions de Pauline Leduc pour l’édition Abonnées du magazine Elle, désormais en accès libre.

Sur le net, on trouvera aussi deux sympathiques chroniques, signées l'une par Marie-Hélène Le Ny pour 50-50 Le magazine de l'égalité femmes/hommes et l’autre par Claire Authiat pour Les Nouvelles News.

Enfin, quelques très bonnes ondes viennent se glisser dans cette moisson de papiers ! Sur France Inter, Claire Servajean a reçu Céline Bessière et Sibylle Gollac dans son émission Une semaine en France ;

Photo © Carole Lozano

et Sibylle Gollac et moi-même sommes intervenues sur France Culture, au micro de Marie Richeux pour son émission Par les temps qui courent

Que ces aimables journalistes soient toutes et tous remercié·es !

mercredi 17 mai 2023

Moisson de papiers

À peine sorti, Le Genre du capital fait déjà l’objet de plusieurs articles élogieux, comme dans L’Humanité, sous la plume de Kareen Janselme,

ou dans Alternatives Économiques, sous celle de Xavier Molénat.

On en parle même dans Télérama, qui consacre un article détaillé aux adaptations d'essais en bande dessinée et interroge à ce sujet Sylvain Venayre, directeur de la nouvelle collection co-éditée par La Découverte et Delcourt.

Le Genre du capital et Cerveaux augmentés (humanité diminuée ?), les deux premiers titres de ladite collection, feront l’objet d’une soirée de lancement à la librairie Le Divan à Paris. Vous pourrez nous y rencontrer, Sibylle Gollac et moi-même, ainsi que Miguel Benassayag et Thierry Murat. La rencontre sera suivie d’une séance de dédicace.

Mercredi 24 mai 2023
À partir de 19h
Le Divan
203 rue de la Convention
75015 Paris

dimanche 7 mai 2023

Pour accompagner les "Giraffes"

Ceci est une BD3D. Mais encore ?

Après les longs mois passés à dessiner Le Genre du capital, j’ai eu besoin de souffler un peu, puis de faire quelque chose de complètement différent. Et ça tombe bien, Polska, mon amie plasticienne, m’a invitée à accompagner ses Giraffes et ses Pierres au cours d’un voyage intitulé Quand le papier s’aventure.

Alors que je passais voir ses Giraffes en cours de réalisation, les structures de celles-ci m’ont fait penser à un gaufrier de bande dessinée en trois dimensions.

 
 
Je ne vous en dis pas plus, et vous invite à nous rendre visite le lundi 15 mai à la Galerie du Génie de la Bastille : le voyage y aura commencé le mardi 9 mai et s’achèvera le dimanche 21 mai, tous les jours avec Polska et chaque jour avec un·e artiste invité·e différent·e !
 


15 mai 2023
· 10h Workshop
· 14h Exposition
· 18h Vernissage
Galerie du Génie de la Bastille
126 rue de Charonne 75011 Paris

vendredi 28 avril 2023

Capital : mot de genre masculin

Mon nouveau roman graphique, Le Genre du capital, sort ce mercredi 3 mai.

 

Il s’agit de la transposition en bande dessinée du passionnant essai éponyme des deux sociologues Céline Bessière et Sibylle Gollac, paru en 2019 aux éditions La Découverte.

Dans Le Genre du capital, il y a donc deux sociologues qui enquêtent sur les inégalités dans la famille ; et moi qui enquête sur leur enquête. Grosse flemmarde que je suis, j’ai trouvé le moyen de simplifier nos traits à outrance. 

 Détails des planches 12, 68, 77 et 112 ©La Découverte-Delcourt, 2023

Dans Le Genre du capital, on trouve aussi une boulangère et son fils, un couple d’horticulteurs, une mère isolée, un conjoint violent, et… non, pas un raton-laveur, mais un blaireau empaillé déguisé en hallebardier !

 
Détails des planches 9, 51, 80, 97 et 109 ©La Découverte-Delourt, 2023

Dans Le Genre du capital, on rencontre 1, 2, 3, 7 et 23 chat·tes - dont on peut se demander à juste titre ce qu’ils et elles viennent faire dans une enquête sur les inégalités dans la famille...

Détails des planches 2, 3, 30, 118 et 120 ©La Découverte-Delourt, 2023

On peut lire une (brève) présentation sur le site des éditions Delcourt, et surtout découvrir les quinze premières planches en cliquant ici.

À très bientôt pour les premières dates de dédicaces et de rencontres !

samedi 1 avril 2023

La jeunesse a tranché !

Qu’il a été long le suspense, ce samedi 25 mars, durant la cérémonie de remise des Prix Étudiants… Cela se déroulait à l’issue de la 32e Journée du Livre Politique, sous les ors de l’Hôtel de Lassay, résidence de la Présidente de l’Assemblée nationale.

Enfin, l’heureuse nouvelle tombe : c’est Malik Oussekine - Contrecoups qui remporte le Prix Étudiant de la BD Politique !

Un direct est réalisé par LCP, partenaire des Prix étudiants. La vidéo est désormais disponible sur YouTube.


Si vous n’avez pas le temps de regarder les 47’ de bout en bout, voici quelques raccourcis : à 25'30, Louis Sastre, membre du jury, présente notre album avec talent et pas mal d'émotion ; à 30'25, Géraldine Bannier, députée et présidente du jury, joue avec nos nerfs ; enfin, à partir de 32'30, Laurent-Frédéric Bollée et moi-même nous livrons aux rituels discours de remerciements. Sauf que nous en profitons pour faire des parallèles entre les manifestations de 1986 et celles de 2023 ; entre le comportement du PVM hier et celui du BRAV-M aujourd’hui… Bref, nous pimentons à notre façon la fin de la cérémonie ! 

Ce qui nous vaut de devenir La femme et l’homme du jour dans L’Humanité du 28 mars, sous la plume de Kareen Janselme. Qu’elle en soit remerciée chaleureusement.