Je ne vous ai pas donné de ses nouvelles depuis le 26 avril : François Mitterrand, du moins son double de papier, m’a accompagnée tout au long de ces derniers mois et va continuer à le faire encore quelques semaines.
Au scénario, Patrick Rotman s’attache à la carrière politique du futur président de la République dans les années 50 et plus précisément à trois affaires qui ont défrayé la chronique.
La première partie de l’album, la plus longue, démarre en mai 1954, au moment de la défaite de l’armée française à Dien-Bien-Phu.
Ah, la quatrième République, ses gouvernements qui valsent et ses ministres qui ne passent pas forcément à la postérité… Qui se souvient de Léon Martinaud-Déplat, alors ministre de l’Intérieur ? Parmi les acteurs de la machination qui va se mettre en place, on trouve aussi le préfet de police Jean Baylot, ainsi que le secrétaire général du comité de défense nationale, Jean Mons.
De gauche à droite : Martinaud-Déplat, Baylot et Mons
Pendant ce temps, à la rédaction de L’Express, les jeunes Françoise Giroud, Jean-Jacques Servan-Schreiber et Pierre Viansson-Ponté œuvrent pour amener Pierre Mendès France au pouvoir.
De gauche à droite : Viansson-Ponté, Giroud, Servan-Schreiber
C’est chose faite en juin 1954 : désigné président du Conseil, Mendès France cède aux instances de François Mitterrand, qui devient son ministre de l’Intérieur.
Au centre, René Coty, à sa droite, Mendès France, puis Mitterrand
Et c’est là que les ennuis vont commencer pour celui-ci. On ne peut pas dire qu’il s’en préoccupe outre mesure. En tout cas, cela ne l’empêche pas d’aller draguer les starlettes sur les plateaux de cinéma !
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