Huit semaines après sa sortie, Vivre à en mourir est toujours présent dans les colonnes des gazettes.
On commence par Spirou...
... et on passe à Témoignage Chrétien.
Vive le pluralisme de la presse !
Ailleurs, des bas du front pas du tout pluralistes ont trouvé malin de taguer le buste de Manouchian. Cela s'est passé à Marseille, le 24 juin. À Paris, la fresque en l'honneur du poète et résistant arménien avait été graffitée par des pro-Dieudonné en janvier dernier.
Comme le rappelle Matthieu Lépine sur son blog Une histoire populaire, "le groupe Manouchian [est] un symbole de la Résistance exécré par l’extrême droite".
Quelques mois après l'exécution de ses vingt-trois membres en février 1944, le peuple de Paris se soulevait contre l'occupant nazi et libérait la capitale. Oui, les symboles sont importants, leur présence dans l'espace public est porteur de sens. Et la photo ci-dessus pourrait se résumer ainsi : Manouchian 1 - Nazis 0.
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