mercredi 14 avril 2010

Le Vampire, ou "Merci, tous les autres"

Comme on l'a lu dans mes précédents billets, Murnau, August Sander ou Fritz Lang sont les sources les plus importantes où j'ai puisé pour les personnages, les décors, costumes et accessoires du Vampire. Mais il y en a quelques autres.

La première chose que je fais lorsque je dois reconstituer une époque historique est de me pencher sur les artistes contemporains. La fin de la République de Weimar en est riche : les peintres Max Beckmann, Otto Dix, Georg Grosz, Franz Radziwill, Christian Schad ; les photographes August Sander, Lazlo Moholy-Nagy, Albert Renger-Patzsch ; les réalisateurs Fritz Lang et G. W. Pabst.
Voici par exemple, d'après Grosz



Le fidèle et toujours aussi érudit Rotomago me signala "La rue sans joie" de Pabst, que l'on peut voir désormais sur internet. C'est le premier grand rôle de la sublime Garbo, que j'ai croquée ici :




Il me prêta aussi deux recueils de dessins issus de "Simplicissimus", l'hebdomadaire satirique dans lequel œuvraient les plus talentueux dessinateurs du moment. On peut en voir quelques exemples sur le site Coconino.

Le tour d'horizon de l'univers graphique d'alors ne serait pas complet sans les affiches politiques qui parsèment l'album et donnent une crédibilité parfois sinistre aux murs. J'en ai déjà évoqué une, en voici quelques autres, découvertes sur des sites historiques allemands comme celui-ci ou celui-là.




On les retrouve principalement à la page 30.

 
© Casterman
Scénario : Rodolphe, couleurs : L. Yérathel

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