dimanche 14 juin 2009

De la musique dans le texte


Le titre de ce post est celui d'un texte de Jean-Louis Wiart que j'ai illustré pour le numéro 24 des Allumés du Jazz ; gazette "à la périodicité diablement aléatoire" nous assure-t-on, bien qu'il s'agisse officiellement du numéro du second trimestre 2009. C'est plutôt la régularité de ce blog qui est aléatoire, d'ailleurs, le second trimestre touchant à sa fin.

Dans un numéro entièrement consacré au thème "Jazz et luttes", Jean-Louis, roi du hors-sujet, nous tricote une suite d'associations libres comme il en a le secret, passant de l'insomnie et de la peur du noir au personnage de Harry Bosch, le héros récurrent des romans de Michael Connelly, fin amateur de jazz ; et glissant de là aux références plus ou moins réussies à la musique dans la littérature. On ne s'étonnera donc pas de croiser James Ellroy, Marcel Proust et Victor Hugo dans l'habile démonstration de Jean-Louis ainsi que, sortes de guest stars, John Cassavetes, Pierre Soulages et Richard Avedon. Si, si. Ce qui lui permet de conclure que "l'art est donc mensonge", puisqu'il se peut que "l'artifice, loin de présenter un défaut qui engendre un effet gratuit (...) finisse même par donner une image stupéfiante de la réalité".

Les Allumés du Jazz sont l'émanation d'un certain nombre de labels indépendants de jazz ; Jean-Louis Wiart dirigeant Axolotl Jazz.

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