dimanche 28 décembre 2008

1,2,3 nous irons au bois dont on fait flûtes et clarinettes

Bien dodu, le numéro 23 des Allumés du Jazz sonne 123 fois : il présente en effet 123 disques produits par les courageux labels indépendants qui ont créé cette "sacrée publication gratuite à la périodicité diablement aléatoire" et qui continuent de résister à la musique jetable et au tout MP3.
En plus de toutes les qualités énoncées ci-dessus, cette gazette est d'une fidélité louable, puisqu'elle m'ouvre ses colonnes sans discontinuer depuis le numéro 19. Dans ce numéro 23, entièrement composé de chroniques de disques écrites ou dessinées par des "non-critiques" de jazz, je me suis donc fendue d'un commentaire visuel du planant Songs for Swans (Gwen Matthews, Denis Colin, Didier Petit et Pablo Cueco chez nato/Hope Street)



et de l'acrobatique Moondance (Laurence Saltiel Quartet chez Aphrodite)

renouant ainsi avec l'exercice redoutable de la critique de disque sous forme d'images auquel je m'étais déjà essayée dans la défunte revue (À suivre)






Insatiable, Jean Rochard, à la fois "fantôme de la rédaction" et fondateur inspiré de la maison nato (sans majuscule, et rien, mais vraiment rien à voir avec l'acronyme NATO qui, comme chacun sait, est la version étatsunienne de l'acronyme OTAN) m'a aussi sollicitée pour illustrer l'article "L'origine du monde des disques", en me soufflant l'idée de détourner la fameuse "Origine du monde" de Courbet. J'en ai profité pour détourner l'image, non moins fameuse, mais dans un autre registre, du gentil chien-chien de Pathé Marconi. "La voix de son maître" , vous vous souvenez ? La voix dont il faut savoir se détourner, tout juste...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'était chouette ces chroniques de disque imagées dans A suivre. Celle de Liane Foly prend avec le recul un relief particulier (l'image pourrait bien décrire l'artiste face au music business ou le sucre a depuis longtemps été remplacé -pire- par une sorte d'huile nauséuse qui ne doit rien à Aladin).