dimanche 5 novembre 2017

Nuits de Buenos Aires

On peut entendre le bruissement des dernières conversations qui parcourt le Teatro Municipal de Buenos Aires en cette soirée de novembre 1979. On peut même tout particulièrement s’intéresser à celle qui, sur la scène, vient de s’instaurer entre un piano et une contrebasse. 
Ainsi commence le texte de Jean-Louis Wiart, Imagine, paru dans la dernière livraison des Allumés du Jazz. Et puis, comme souvent chez lui, sa pensée bifurque, au gré des associations d'idées : 

Dans tout ce que nous offre l’art, le passage du rêve à la réalité, ou l’inverse, est un voyage étrange et fascinant où les choses semblent s’accomplir souvent à notre insu. Ce thème est d’ailleurs suffisamment magique, mais peut-être tout simplement universel pour, le croirez-vous, nous autoriser à demeurer dans la nuit de Buenos Aires pour raconter une tout autre histoire. Pour nous souvenir d’un jeune motocycliste parcourant les rues de la capitale argentine dans une nouvelle de Julio Cortazàr.
J'ai tenté de résumer ces deux passages avec cette image.

© Jeanne Puchol/Les Allumés du Jazz 2017

Je vous laisse deviner de quel concert il s'agit ; quels étaient le pianiste et le contrebassiste sur scène ; à quelle nouvelle de Cortazàr il est fait allusion. À moins que vous ne préfériez télécharger gratuitement ce numéro 36 sur le site tout nouveau tout beau des Allumés du Jazz.  

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand l'encre rend l'élégance du jazz et la magie des matières.

Jeanne Puchol a dit…

Merci beaucoup, cher·e anonyme !