lundi 14 mai 2012

Après-demain...

 "Moi, Jeanne d'Arc, appelée la Pucelle, misérable pécheresse, sorcière, devineresse, fausse prophétesse, invocatrice et conjuratrice des esprits mauvais, superstitieuse, adonnée aux arts magiques, hérétique, obstinée et rechue…" (oui, c'est le titre complet !) sort après-demain. Un an après la sortie du tome 1 chez Dupuis, un an aussi après la fin du dessin du tome 2...
Pour patienter jusqu'au 16 mai, vous pouvez (re)lire les posts de ce blog consacrés à la genèse de l'album ainsi que ces quelques critiques et interviews :

Détail p.51

Mais, si tout ce que l’on nous enseigne n’était finalement que poudre aux yeux, si la Jeanne que l’on nous présente depuis sa réhabilitation et sa canonisation n’avait pas été guidée par le Dieu des chrétiens mais par Cernunnos, Dieu des anciennes religions, le grand Cornu qui préside au sabbat des sorcières.
Lire la suite de la critique d'Olivier Bequet sur Sceneario

Détail p.55

Sceneario.com : Vous affichez une vision de la Pucelle fort éloignée de la guimauve patriotique habituelle, est-ce par provocation?
Valérie Mangin : Au départ, non. Mais c’est vrai que l’album est vécu comme une provocation par certains lecteurs. Traditionnellement,  Jeanne d’Arc est une sainte. C’est la Pucelle comme vous le dites dans votre question, alors la montrer « à poil », ça ne se fait pas… même en 2012 !

Lire la suite sur Sceneario

Détail p.62

C’est avec une tout autre approche que Valérie Mangin s’est intéressée au personnage, dans Moi Jeanne d’Arc. Le parti-pris de la scénariste des chroniques de l’antiquité galactique est ici ouvertement féministe et volontairement « sulfureux ».
Lire la suite de l'article de Daniel Muraz sur Bulles picardes

Détail p.75

Et si Jeanne d’Arc était une sorcière ? Une "Sorcière" telle que l’Église appelait ces femmes libres qui préféraient choisir leur destin plutôt que de se marier ou devenir religieuses.
C’est le parti-pris de Valérie Mangin qui opte pour cette version de Jeanne d’Arc à contre-courant de l’image que l’on a d’elle aujourd’hui, récupérée politiquement par l’Église et l’extrême-droite nationaliste. C’était oublier, comme l’écrit Valérie Mangin dans une très belle préface, "que Jeanne a longtemps été un symbole de gauche : celui de la fille du peuple abandonnée par le roi de France puis martyrisée par l’Église."

Lire la suite de la chronique de François Boudet sur ActuaBD

Détail p.91
© Des Ronds dans l'O/Mangin/Puchol

ActuaBD.com : Jeanne, vos dessins sont très poussés, avec beaucoup de finesse et de détails. Vos noirs et blancs sont très travaillés également. Combien de temps avez-vous mis pour la réalisation de ces 96 planches ? Avez-vous des Maîtres référents en matière de Noir et Blanc ?
JP - J’ai commencé la première planche en septembre 2009 et fini la dernière en mai 2011 : vingt mois dont il faut soustraire quelques semaines à travailler sur d’autres projets et à prendre un peu de vacances, quand même. Si j’ai des « Maîtres référents », ce sont les dessinateurs qui ont bercé mon enfance : Raymond Poïvet, Gérald Forton, Eduardo Coehlo ; puis ceux que j’ai découverts, adolescente : Hugo Pratt, Guido Buzzelli, Nicole Claveloux ; enfin ceux que je regarde le plus maintenant : Blutch, Emmanuel Guibert, Fabrice Neaud.

Lire la suite sur ActuaBD

Aucun commentaire: