dimanche 19 septembre 2010

Jamais sans mon armure

 Dès les premières pages du premier tome, je dois représenter Jeanne d'Arc en armure. Mais même dans sa somptueuse collection, le Musée de l'Armée n'en possède pas d'aussi ancienne.

Je procède donc, comme souvent, à une synthèse de plusieurs documents : la Jeanne d'Arc du sculpteur Louis-Ernest Barrias,

Photo D.R.

celle du cinéaste Jacques Rivette, incarnée par Sandrine Bonnaire,

Photo D.R.

et les croquis faits d'après les photos que j'ai prises au Musée de l'Armée.



A ce stade-là, je suis loin d'imaginer la corvée que le dessin de cette armure - et de celles des compagnons de Jeanne - va devenir : je passerai mon temps à vérifier que les rivets sont aux mêmes endroits et les sangles dans le même sens d'une case et d'un personnage à l'autre. Et je serai régulièrement prise de bouffées de haine contre la bande dessinée en général et le dessin réaliste en particulier.

Pensez-vous que ce type de bande dessinée aurait pu, par exemple, inspirer le travail de Takashi Murakami, comme l'a fait le manga ? Hôte du château de Versailles après Jeff Koons et Xavier Veilhan, il y expose vingt-deux œuvres, analysées par le mystérieux Tatourag  dans ce remarquable article.

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